Joie ! Une de mes sagas en bande dessinée préférées refait parler d’elle ! Donjon, par Lewis Trondheim et Joann Sfar, que l'on croyait terminée en 2014 (après pas moins de 37 tomes, dont un jeu de rôle : Donjon Clefs en Mains) revient avec de nouveaux albums en 2020. Trondheim avait lâché la bombe en début d'année sur son compte Twitter et annoncé la création du compte Instagram Donjon+.
Fidèles à leurs habitudes, le duo collaborera avec différents dessinatrices et dessinateurs sur chaque album. L'univers Donjon se verra étendu avec deux autres sous-séries: Antipodes − et Antipodes +, dédiées à l'ère pré et post Donjon. Pour l'instant, deux albums paraîtront le 8 janvier chez Delcourt ; Donjon Zénith Tome 7 : Hors des Remparts (dessiné par Boulet) et Donjon Antipodes − : L'armée du crâne (dessiné par Grégory Panaccione) sur les sept déjà prévus.
Enfin, dernière nouvelle, et pas des moindres, une soirée Donjon sera organisée le 11 décembre au Louxor avec présentation des nouveaux albums, mais surtout un jeu de rôle grandeur nature avec toute la salle ! En attendant tout ça, voici les visuels des deux albums à paraître.
30 octobre 2019
29 octobre 2019
Drinking Quest : Old Habits
Le financement du jeu de rôle parodique Drinking Quest arrive à son terme et force est de constater que c'est un succès ! Le kickstarter a obtenu jusqu'à présent plus de trois fois la somme nécessaire à la production de la boîte Drinking Quest : Old Habits. Évidemment, de nombreux bonus ont été débloqués. Jason Anarchy, l'auteur canadien du jeu, n’en est pas à son premier coup d’essai puisqu’il a déjà réussi pas moins de sept autres levées de fonds via KS.
Pour rappel, Drinking Quest est à la fois un jeu de rôle et un... "jeu à boire". Avec un ton humoristique, ce jeu vous propose de retrouver l’ambiance des parties des années 80 en lançant vos personnages dans différentes quêtes plutôt loufoques, telles que Slime Time ou Oktoberquest. Chacune de ces quêtes est alimentée grâce à un deck de cartes, avec son lot de rencontres, comme le terrifiant autant que séduisant Sexy Cthulhu. Enfin, point de règle pas-si-optionnel, si votre personnage meurt vous devez finir votre verre !
En résumé, un jeu de rôle apéritif (prévoir tout de même une heure) à l’humour potache et sans prétention, destiné autant aux vieux briscards qu’aux non-initiés, pour peu qu’ils soient majeurs...
27 octobre 2019
Against The Darkmaster
Si D&D a fait l'objet de nombreux clones, c'est moins le cas de Rolemaster. Un kickstarter vient d'atteindre son objetif de financement, Against The Darkmaster, et il faut reconnaître que le projet des italiens Massimiliano Caracristi et Tommaso Galmacci est alléchant : Un manuel de 600 pages (ici le hardcover est de rigueur !) contenant l'ensemble des règles nécessaires pour jouer et entièrement illustré par des artistes reconnus, une campagne en trois partie avec moult cartes et descriptions de lieux, ainsi que des personnages prêts-à-jouer et pour terminer un écran du maître du jeu avec son lot de tables de référence, un livret de 24 pages résumant l'ensemble des règles et des feuilles de personnage.
Côté mécanique de jeu on retrouve donc le système de résolution "unifié" à base de d100 qui fit la renommée de Rolemaster et de Middle-Earth Role Playing. L'accent est toujours mis sur la létalité des combats, sur le système de magie à points ouvert à tous les personnages et sur un haut niveau de personnalisation de votre alter-égo dans le jeu avec pas de moins de 12 peuples ("kins" dans le jeu), 13 cultures et 6 "vocations" ainsi qu'un système de motivations et d'objectifs.
Ajoutez à cela des illustrations de belle facture, s'inspirant souvent d'anciens artistes ayant œuvré sur Rolemaster ou MERP, comme Angus McBride, une mise en page professionnelle, et vous obtenez un objet ludique à même d'agiter les grognards les plus septiques. Preuve en est, le KS a été financé en quelques jours.
Vous pouvez d'ores et déjà jeter un œil sur le système et le monde de campagne en téléchargeant les Quickstart Rules, des personnages pré-tirés et et un map pack contenant également un scénario, le tout gratuitement sur DriveThruRPG.
Le site officiel du jeu : https://www.vsdarkmaster.com/
Côté mécanique de jeu on retrouve donc le système de résolution "unifié" à base de d100 qui fit la renommée de Rolemaster et de Middle-Earth Role Playing. L'accent est toujours mis sur la létalité des combats, sur le système de magie à points ouvert à tous les personnages et sur un haut niveau de personnalisation de votre alter-égo dans le jeu avec pas de moins de 12 peuples ("kins" dans le jeu), 13 cultures et 6 "vocations" ainsi qu'un système de motivations et d'objectifs.
Ajoutez à cela des illustrations de belle facture, s'inspirant souvent d'anciens artistes ayant œuvré sur Rolemaster ou MERP, comme Angus McBride, une mise en page professionnelle, et vous obtenez un objet ludique à même d'agiter les grognards les plus septiques. Preuve en est, le KS a été financé en quelques jours.
Vous pouvez d'ores et déjà jeter un œil sur le système et le monde de campagne en téléchargeant les Quickstart Rules, des personnages pré-tirés et et un map pack contenant également un scénario, le tout gratuitement sur DriveThruRPG.
Le site officiel du jeu : https://www.vsdarkmaster.com/
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Rolemaster
25 octobre 2019
Tour d'horizon des productions OSR en français
- Aventures Fantastiques, de Nicolas Dessaux. Rétroclone mixant D&D et AD&D.
- Aventuriers de l'inconnu, de Nicolas Dessaux. Les règles de D&D optimisées et résumées en une cinquantaine de pages.
- Basic Fantasy, de Chris Gonnerman et traduit en français par Elwing. Néoclone des basic rules (la fameuse boîte rouge) de D&D.
- The Black Hack, de David Black et traduit par Bruno Bord. Une version minimaliste et fun du D&D originel.
- Diceless Dungeons, de James et Robyn George et traduit par John Grümph. Jeu de rôle old school et minimaliste qui a la particularité de se jouer sans dé.
- Donjon, de Clinton R. Nixon et édité en français par 500 nuances de geek. Old school ET narrativiste.
- Dungeonslayers, de Christian Kennig et traduit par Mathieu Grégoire-Racicot et Joël Allard. Un "jeu de rôle à l'ancienne" (dixit le manuel des règles) qui lorgne plus du côté de l'Œil Noir que de D&D.
- Dungeon World, de Sage LaTorra et Adam Koebel et édité en français par 500 nuances de geek. Orienté à la fois jeu de société, old school et narrativiste.
- Épées et sorcellerie, de Nicolas Dessaux et David Macauley. Quasi-clone de la toute première édition de D&D.
- Lamentations of the Flame Princess, de James Edward Raggi IV et publié en français par Black Book Éditions.
- OpenQuest, de Newt Newport et traduit par l'équipe du Scriptorium. Retro-clone de RuneQuest.
- OSRIC, de Matthew Finch et Stuart Marshall et traduit par Emmanuel Brunet. Rétroclone de la première édition de AD&D.
- Portes, Monstres & Trésors, de James Manez. Une traduction de Labyrinth Lord, un rétroclone des règles basic et expert de D&D. Existe aussi dans une édition Règles Avancées.
- Tranchons & Traquons, de Kobayashi. Un autre jeu d'inspiration old school qui n'utilise pas de mécanismes dérivés de D&D.
- Tunnels & Trolls, de Ken St Andre et traduit par Patrice Geille pour la 8ème édition. Difficile de faire plus old school, le jeu est né en 1975 !
Si vous avez connaissance d'autres productions en langue française, n'hésitez pas à m'en faire part dans les commentaires !
23 octobre 2019
Advanced Labyrinth Lord Pumpkin Spice Edition
Plus qu'une semaine pour vous procurer l'édition limitée d'Advanced Labyrinth Lord Pumpkin Spice ! À réserver aux complétistes et autres collectionneurs compulsifs... ou à celles et ceux qui n'ont pas encore leur édition hardcover et qui hésitent à sauter le pas.
L'ouvrage réuni en 272 pages les règles de base et les règles avancées de LL avec un artwork inédit. Disponible jusqu'au 1er novembre au prix de 35.99 $ sur DriveThruRPG.
20 octobre 2019
Maitriser en musique
Si vous êtes MD, vous aimez peut-être passer des musiques d'ambiance pendant vos parties, histoire de rendre l'expérience plus immersive. En tant que joueuse ou joueur, un titre bien choisi passé à un moment clé peut transformer une rencontre avec trois gobelins en bataille épique ! Il serait dommage de se priver de cette valeur ajoutée, alors qu'à l'heure du streaming il est facile de créer une playlist tout-terrain, que vous pourrez lancer d'un clic ou d'un tapotement de doigt. Voici quelques suggestions d'œuvres pour sonoriser vos aventures. Il s'agit principalement d'œuvres instrumentales tirées de compositions classiques ou de bandes originales de films. Pour les plus old school d'entre-nous, j'ai ajouté un lien vers la référence de l'album physique sur Discogs. N'hésitez pas à partager vos trouvailles dans les commentaires !
- Aion, du groupe Dead Can Dance. Pour le titre Saltarello et son ambiance de salle de banquet.
- Bram Stoker's Dracula, de Wojciech Kilar.
- Braveheart, de James Horner.
- Carmina Burana, de Carl Orff. Surtout pour le cœur initial O Fortuna.
- Conan the Barbarian et sa suite Conan the Destroyer, de Basil Poledouris.
- Dark Crystal, de Trevor Jones.
- Excalibur, de Trevor Jones.
- Flesh + Blood, de Basil Poledouris.
- Game of Thrones, de Ramin Djawadi.
- The Great Wall, de Ramin Djawadi.
- Harry Potter and the Philosopher's Stone, Harry Potter and the Chamber of Secrets et Harry Potter and the Prisoner of Azkaban de John Williams.
- The Hobbit : An Unexpected Journey, The Desolation of Smaug, et The Battle of the Five Armies, de Howard Shore.
- Kingdom of Heaven, de Harry Gregson-Williams.
- Kull the Conqueror, de Joel Goldsmith.
- The Lord of the Rings : The Fellowship of the Ring, The Two Towers et The Return of the King, de Howard Shore.
- The Planets, de Gustav Holst.
- Red Sonja, d'Ennio Morricone.
- Requiem, KV 626 de Wolfgang Amadeus Mozart. Pas seulement pour son Dies Irae.
- Der Ring des Nibelungen, Tristan und Isolde et Parsifal, de Richard Wagner. Pour les parties orchestrales.
- Willow, de James Horner.
18 octobre 2019
Exposition "Tolkien, voyage en Terre du Milieu" à la BnF
La BnF propose une exposition d’envergure consacrée à l’œuvre protéiforme de J.R.R. Tolkien, brillant professeur d’Oxford et créateur de mondes, qui continue à vivre dans l’imaginaire d’un très large public. Les quelque 300 pièces exposées mettent en lumière à la fois l’homme et son œuvre. Pour la première fois en France, de nombreux manuscrits et dessins originaux de Tolkien sont présentés. Parallèlement, une sélection de pièces d’exception issues pour la plupart des collections de la BnF fournit un contexte pour cette création artistique et littéraire.Informations et réservations sur le site de la BNF.
Les clous rouges
Les clous rouges c'est d'abord une nouvelle de Robert Ervin Howard, sa dernière (et peut-être sa meilleure) histoire mettant en scène Conan le cimmérien, publiée à titre posthume entre juillet et octobre 1936 dans l'iconique magazine Weird Tales. Dans cette nouvelle, le célèbre barbare, accompagné de Valeria, une femme pirate, découvre une cité perdue dans la jungle et les sombres secrets que ses habitants dissimulent.
Si je vous parle des clous rouges, c'est parce que la nouvelle vient de faire l'objet d'une adaptation en bande dessinée chez Glénat. Adolescent, j'ai découvert les comics Conan The Barbarian et Savage Sword of Conan(*) essentiellement sous les pinceaux de John Buscema et la plupart des adaptations ultérieures m'ont laissé de marbre. Mais ici c'est le fantastique Didier Cassegrain qui s'y colle, épaulé par Olivier Vatine au storyboard et Régis Hautière au scénario. Étant à la fois un inconditionnel de l'œuvre de Howard et de celle de Cassegrain, je ne peux que vous recommander chaudement Les clous rouges !
Les clous rouges est le septième tome d'une série "hommage" dédiée à Robert E. Howard et débutée par Glénat l'année dernière. Je ne sais pas ce que valent les six tomes précédents, mais si cette série vous intéresse je vous invite à jeter un œil sur le site de l'éditeur.
Conan le cimmérien, tome 7 : Les clous rouges. Éditions Glénat. 14,95 €.
* Parus chez Marvel Comics entre 1970 à 1995, puis en France entre 1985 et 1990 dans le mensuel Super Conan.
Si je vous parle des clous rouges, c'est parce que la nouvelle vient de faire l'objet d'une adaptation en bande dessinée chez Glénat. Adolescent, j'ai découvert les comics Conan The Barbarian et Savage Sword of Conan(*) essentiellement sous les pinceaux de John Buscema et la plupart des adaptations ultérieures m'ont laissé de marbre. Mais ici c'est le fantastique Didier Cassegrain qui s'y colle, épaulé par Olivier Vatine au storyboard et Régis Hautière au scénario. Étant à la fois un inconditionnel de l'œuvre de Howard et de celle de Cassegrain, je ne peux que vous recommander chaudement Les clous rouges !
Les clous rouges est le septième tome d'une série "hommage" dédiée à Robert E. Howard et débutée par Glénat l'année dernière. Je ne sais pas ce que valent les six tomes précédents, mais si cette série vous intéresse je vous invite à jeter un œil sur le site de l'éditeur.
Conan le cimmérien, tome 7 : Les clous rouges. Éditions Glénat. 14,95 €.
* Parus chez Marvel Comics entre 1970 à 1995, puis en France entre 1985 et 1990 dans le mensuel Super Conan.
15 octobre 2019
"N'est pas mort ce qui à jamais dort..."
Il y a sept ans le site entrait en hibernation. Mais comme l'écrivait le poète dément Abdul al-Hazred, "N'est pas mort ce qui à jamais dort" ! Voici donc une toute nouvelle incarnation de ce blog. Bonne lecture !
PS : Un critical fumble lors de la sauvegarde de mon ancien blog a entraîné la perte d'une bonne partie de mes articles mais la poignée de rescapés de l'année 2012 devraient réintégrer progressivement ces pages.
PS : Un critical fumble lors de la sauvegarde de mon ancien blog a entraîné la perte d'une bonne partie de mes articles mais la poignée de rescapés de l'année 2012 devraient réintégrer progressivement ces pages.
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