Il aura fallu dix ans (plus un conflit juridique et une pandémie mondiale) à Alexandre Astier pour peaufiner le très attendu film Kaamelott. Le premier volet (d'une trilogie), qui sort dans les salles le 21 juillet, devrait ravir les inconditionnels de la série éponyme qui, durant six saisons, à malmener la légende arthurienne à grand renfort de dialogues truculents devenus, depuis, cultes.
On retrouve l'histoire à peu près là où on l'avait laissé. J'écris à peu près car l'ambiance n'est plus tout à fait la même au royaume de Logres. Arthur, qui a renoncé au trône et rendu Excalibur à son rocher, tente de mettre fin à ses jours avant de confier les rènes du royaume au chevalier Lancelot du Lac. Sous l'influence de Méléagant, Lancelot mène une chasse aux sorcières contre les alliés d'Arthur et contraint ce dernier à l'exil vers son ancienne patrie, Rome. Bien entendu, l'histoire ne s'arrête pas là ; le peuple de Logres, sous le joug du Chevalier Blanc, attend le retour de son roi et une résistance s'organise...
Alexandre Astier, dont les talents de compositeur ne sont plus à prouver, signe pour ce film une très belle bande originale réunissant 115 artistes (l’Orchestre national de Lyon dirigé par Frank Strobel, le Chœur de chambre Spirito, les solistes Cyril Dupuy, Gabriel Rignol et Alexandre Astier lui-même) dont je vous recommande chaudement l'écoute.
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